Airbus, une firme aéronautique de renom, voit ses employés secoués par une vague de suppressions d’emplois annoncée au niveau européen. En particulier, c’est à Toulouse que l’inquiétude gagne du terrain avec plusieurs centaines de postes supprimés. Ce qui est initialement un plan de transformation a suscité de nombreux questionnements et protestations au sein de la division spatiale d’Airbus Defence and Space.
Analyse de la réduction des effectifs chez Airbus
Le 16 Octobre 2024 marque le début d’une période de troubles chez Airbus Defence and Space, avec la divulgation de son plan de suppression de 2 500 postes en Europe.
- Mais il s’avère que le nombre réel ne va pas être aussi élevé. Finalement il s’agira d’une réduction de 2043 emplois sur la scène européenne, une légère diminution comparée aux chiffres avancés dans un premier temps.
- Sur le front national, la coupure est encore plus nette avec 540 postes supprimés, un chiffre confirmé par Airbus.
- La distribution de ces suppressions semble désigner Toulouse comme étant la plus touchée, avec 424 postes menacés selon les syndicats. Les autres emplois perdus seront à Elancourt, dans les Yvelines, posant ainsi un nuage de tension sur ces deux lieux.
Le retentissement de cette mesure à travers l’Europe
Même si la France est lourdemment touchée par ce plan de réduction, elle n’est pas la seule concernée. Le poids des suppressions ne pèse pas uniquement sur ses épaules.
- En premier lieu vient l’Allemagne avec une perte de 689 postes, suivie par le Royaume-Uni avec 477 emplois supprimés.
- L’Espagne n’est pas en reste non plus avec 303 suppressions d’emplois, le reste étant réparti entre d’autres pays.
La volonté d’une transformation
Le but initial de cette suppression massive de postes chez Airbus Defence and Space est de mener une transformation interne de l’entreprise.
En effet, le plan Proton, comme il a été nommé, a pour vocation d’améliorer la situation économique de la société par divers moyens. Ce plan vise notamment à recentrer l’entreprise sur ses core business, à sous-traiter certaines activités et à réduire les activités de recherche et développement autofinancées.
Les répercussions pour les employés et les réactions syndicales
Malgré ces justifications et explications fournies par la direction, le plan Proton a suscité de vives inquiétudes parmi les employés et les syndicats.
Bien que la direction se soit engagée à éviter les licenciements secs et les fermetures de sites, les employés et les syndicats se questionnent sur la faisabilité de cette promesse. Se pose également la question des conséquences psychologiques pour les employés restants, qui risquent de subir une surcharge de travail grandissante.
Dans ce contexte complexe et incertain, toutes les parties impliquées cherchent à trouver des solutions durables et équitables pour gérer ce plan de transformation. En dernier recours, des actions protestataires sont envisagées par certains syndicats qui incitent à la mobilisation générale pour défendre les conditions de travail et l’intégrité humaine.