Les agressions se font de plus en plus nombreuses à Toulouse, surtout sur les jeunes amatrices de course à pied. Un cas s’est produit le dimanche de la Pentecôte sur une jeune femme qui faisait son jogging au bord du canal du Midi. Heureusement, le pouvoir judiciaire s’évertue à décourager les éventuels assaillants.
Une violente agression qui aurait pu mal finir pour la joggeuse
Les faits s’étaient produits le dimanche 31 mai 2020 aux environs de 10 heures. À ce moment précis, la jeune femme faisait son jogging habituel près du canal du Midi localisé au niveau du boulevard de la Marine. Son agresseur l’a poussée par-derrière et lui a administré des coups violents au niveau de sa cage thoracique, au dos et au visage. N’eût été l’intervention des autres joggeurs et passants, la victime aurait eu des séquelles indélébiles et l’histoire aurait pu mal se terminer pour elle.
Comme bilan, elle a eu un doigt fracturé et conserve une plaie béante au front qui peine à se cicatriser. Elle doit son salut aux joggeurs qui n’ont ménagé aucun effort pour maitriser l’agresseur grâce à l’aide des policiers. Après cet évènement, la jeune femme agressée n’a plus repris le jogging, car étant affectée physiquement et psychologiquement. D’après les investigations menées, l’agresseur voulait dérober le portable de la victime. Lorsque la question lui a été posée, il a affirmé qu’il voulait juste voir son Facebook.
Le verdict de la justice, Haute-Garonne, Toulouse
Le violent qui avait commis son forfait ne cesse de clamer qu’il était gentil. Il va plus loin en affirmant qu’il porte secours aux femmes enceintes, aux personnes âgées et que son acte n’était pas intentionnel. Pourtant, l’expertise psychiatrique révèle que ce jeune âgé de 27 ans est sociopathe et narcissique. Mieux, il serait considéré comme une dangerosité sociale. Par ailleurs, il possède un casier judiciaire bien fourni. On y dénombre une dizaine de condamnations pour vol et violences.
Depuis la salle de visioconférence de la maison d’arrêt de Seysses, Islem n’arrête pas de se victimiser. « Je l’ai confondue avec une autre », déclara-t-il. Au regard des preuves et des informations reçues, le procureur décide de prendre des sanctions sévères pour décourager ces agresseurs. Toutefois, les avocats de la défense attirent son attention sur ses problèmes d’ordres psychiatriques. Finalement, il a été condamné à trois ans d’emprisonnement, dont une année avec sursis probatoire. Aussi, il devra s’évertuer à indemniser la victime qui a passé vingt et un jours d’ITT. Cette nouvelle pourrait réjouir la joggeuse qui a sans doute passé une période délicate de sa vie.